« Ensemble, nous sommes plus forts » : BAD BUNNY SURPREND AVEC LE CLIP DE « NUEVAYOL », UN HOMMAGE VIBRANT À PORTO RICO ET UN PLAIDOYER PRO-IMMIGRANTS

« Ensemble, plus forts : Bad Bunny frappe fort avec « NUEVAYOL », un vibrant hommage à Porto Rico et un cri contre l’intolérance. Le 4 juillet, jour de l’indépendance américaine, Bad Bunny dévoile un clip puissant qui célèbre la culture latine à New York et dénonce les politiques anti-immigrants de Donald Trump.

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Alexandre Gonçalves

7/5/20254 min temps de lecture

Ensemble, plus forts : Bad Bunny frappe fort avec NUEVAYOL, un vibrant hommage à Porto Rico et un cri contre l’intolérance
Ensemble, plus forts : Bad Bunny frappe fort avec NUEVAYOL, un vibrant hommage à Porto Rico et un cri contre l’intolérance

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Bad Bunny a lancé un puissant message politique ce vendredi 4 juillet avec la sortie de son nouveau clip « NUEVAYol ». Dans cette vidéo qui célèbre la culture latine à New York, en plein 4 juillet, journée de l'indépendance et fête nationale des États-Unis, la superstar mondiale rend hommage à la diaspora portoricaine et adresse une vive critique aux politiques anti-immigrants du président des États-Unis, Donald Trump.

Bad Bunny pointe ouvertement du doigt la politique migratoire de Donald Trump

L’un des moments les plus marquants de la vidéo survient lorsqu’une voix, générée par l'Intelligence Artificielle et ressemblant à celle de Donald Trump, résonne à travers une vieille radio des années 70. Le message est clair et direct : « J’ai fait une erreur. Je veux présenter mes excuses aux immigrants en Amérique, déclare-t-il avant de se justifier. Je veux dire, aux États-Unis. Je sais qu’Amérique désigne tout le continent. Je veux dire que ce pays n’est rien sans les immigrants. Ce pays n’est rien sans les Mexicains, les Dominicains, les Portoricains, les Colombiens, les Vénézuéliens, les Cubains. » Contacté par le magazine américain Rolling Stone pour savoir si la voix était bien censée être celle de Donald Trump, les représentants de l’équipe de Bad Bunny n'ont pas voulu faire de commentaires.

Ce message fort arrive à un moment où les immigrants aux États-Unis sont violemment ciblés et expulsés par l’agence de l’immigration et des douanes (ICE). Jeudi, le Congrès a adopté le soi-disant « Big Beautiful Bill » de Trump, qui va considérablement renforcer les pouvoirs de l’ICE avec 10 000 nouveaux agents et 100 000 nouvelles places en centre de rétention. Plus tôt cette semaine, l’administration Trump a inauguré un nouveau centre de détention pour immigrants en Floride, qu’elle a surnommé « Alligator Alcatraz ». nouveau centre de détention pour immigrants en Floride, inauguré récemment. Le nom fait référence à la célèbre prison d’Alcatraz, suggérant un lieu très sécurisé, et évoque les alligator-infested swamps de Floride — renforçant ainsi une image à la fois redoutable et symbolique d’isolement pour les détenus migrants. Les alligator-infested swamps de Floride sont des marais infestés d’alligators, c’est-à-dire des zones humides naturelles où vivent en grand nombre ces reptiles emblématiques du sud des États-Unis. En Floride, ces marais — notamment les Everglades — sont très répandus. Ils sont connus pour leur biodiversité mais aussi pour la présence importante d’alligators. L’expression est souvent utilisée de façon imagée ou dramatique pour souligner le caractère sauvage, dangereux ou inhospitalier de certains endroits. Dans le cas du surnom “Alligator Alcatraz”, cela ajoute une connotation menaçante et hostile au centre de détention, comme si les détenus étaient non seulement enfermés, mais isolés dans un environnement naturellement impitoyable.

Bad Bunny rend aussi hommage à Porto Rico

Dans le clip « NUEVAYol », réalisé par Renell Medrano, Bad Bunny ne se contente pas de critiquer les politiques anti-immigrants : il célèbre aussi fièrement son héritage portoricain. Dans une scène marquante, un immense drapeau portoricain est drapé sur le front de la Statue de la Liberté. Un hommage aux 30 nationalistes portoricains — membres du Comité de New York pour la libération de cinq prisonniers politiques — ont pris symboliquement d’assaut la Statue de la Liberté pendant environ huit heures. Ils y ont planté un drapeau portoricain pour réclamer la libération de figures telles que Lolita Lebrón, Rafael Cancel Miranda, Irvin Flores, Andrés Figueroa Cordero et Oscar Collazo. ’action visait à dénoncer l’oppression coloniale des États-Unis et à montrer leur solidarité avec d’autres mouvements de libération. Un participant a déclaré : « Nous avons saisi la Statue de la Liberté en 1977 pour exposer au monde l’hypocrisie des États-Unis qui se présentent comme un phare de la liberté, alors qu’en réalité ils colonisent Porto Rico… ». 23 ans plus tard, Alberto de Jesús Mercado, alias Tito Kayak, a également grimpé jusqu’à la couronne de la Statue de la Liberté — accompagné de cinq militants — pour déployer un drapeau portoricain. L’objectif : attirer l’attention sur les bombardements orchestrés par la marine américaine à Vieques. Après 1977 et 2000, vient 2025 avec Bad Bunny qui inscrit son œuvre dans une filiation d’actions militants puissantes, en rappelant deux moments clés historiques — 1977 et 2000 — où des Portoricains ont utilisé un symbole mondial pour faire entendre leurs revendications. Cette fois-ci, Bad Bunny entend revendiquer la liberté pour les Portoricains, mais aussi pour les autres immigrants latinos, lâchement expulsés par l'administration Trump. La vidéo se termine d'ailleurs sur un message fort en espagnol : « Juntos somos más fuertes » (« Ensemble, nous sommes plus forts »).

Bad Bunny en concert en France en 2026 !

Bad Bunny, l’artiste portoricain aux innombrables hits, fait son grand retour sur scène avec sa tournée mondiale très attendue : le "DeBÍ TiRAR MáS FOToS World Tour". Après une pause remarquée, le chanteur promet des performances mémorables, mêlant trap latino, urban latin et ses chorégraphies emblématiques. Les fans français auront la chance de le voir en live à Paris et Marseille. Bad Bunny posera ses valises en France pour deux dates exceptionnelles :

  • Mercredi 1er juillet 2026 à Marseille, à l’Orange Vélodrome

  • Dimanche 4 juillet 2026 à Paris, à La Défense Arena

Ces deux concerts affichent déjà COMPLET.